Prince

Elliot Arlington 17 ans L’éducation formelle et très stricte d’un jeune enfant de bonne famille peut avoir deux retombées sur ce dernier : le pousser à devenir un noble modèle ; ou le forcer à adopter un caractère contraire à ses racines. Elliot a choisi la seconde option. Il reste un enfant maniéré, choyé à qui l’on cède chaque caprice ; mais la vie de roi ne l’intéresse en rien. Incapable de se débrouiller par ses propres moyens, toujours très enfantin, il est absolument mort de trouille rien qu’à l’idée de gouverner. Il préfère profiter de la vie, cueillir chaque jour et s’amuser plutôt que de se prendre la tête par rapport à son statut. Il fait le fier et le grand homme mais n’a en réalité aucune expérience de la vie. Finalement très sensible – quoique très renfermé sur lui-même – il ne me montre jamais ce côté de lui ; celui de l’enfant si peu sûr de lui et redoutant le futur comme jamais, celui qui envie chaque jour Rémi d’avoir été le second. Ivan Karelin de Tiger & Bunny. (avatar à venir)

• La vie de château, c’est ennuyeux. C’est souvent que j’ai voulu m’enfuir, tout plaquer, quitter père et mère pour recommencer une histoire ailleurs ; une histoire que j’aurais peut-être, enfin, choisie. Ici, tout m’a toujours été dicté : avec quels habits dois-je sortir, comment marcher et comment parler, à quels moment, également… Ma liberté est celle d’un escargot qui ne pourrait sortir de sa coquille ; aussi familière soit-elle, on la briserait avec grand plaisir.
  
  Je suis l’aîné, le premier, celui à qui le trône reviendra de droit. Je suis celui qui n’a pas le droit à l’erreur, celui sur qui toute une hiérarchie, tout un nom, repose. Sauf que je n’ai que 17 ans. Même pas encore toutes mes dents qu’on me bassine depuis toujours sur mon avenir grandiose… Comme j’aimerais être à la place de Rémi, mon petit frère. Il a 13 ans, on ne l’ennuie pas avec son futur rôle de souverain, on ne le force pas à utiliser la bonne fourchette pour manger sa salade. Il ne fait que profiter de la chance d’être un enfant d’une famille riche. Je l’envie tellement…
  
  Le pire, c’est que ce n’est jamais Père qui m’apprend quoi que ce soit, ce sont toujours des précepteurs. Je n’ai à faire à mes parents directement que très rarement. Je suis peut-être leur fils selon la loi, mais dans les faits, j’ai plus l’impression d’être un gamin qui ne fait que traîner dans les couloirs. Bon, je me plains, mais j’ai quand même la chance de pouvoir demander à peu près tout ce que je veux. J’aime bien faire des caprices ; ils cèdent à chaque fois, c’est comme une petite preuve d’attention, non ?
  
  Toujours est-il que du coup, je passe ma vie à me faire remarquer. J’aime bien me balader dans tout le territoire, mais je ne m’aventure jamais trop loin, je… NON ! Non, ce n’est pas de la peur c’est de… De la sécurité ! Je suis Prince, n’importe qui pourrait m’en vouloir, après tout. Je suis une proie facile ! Et donc euh, je… Je me distrais, comme je peux. J’aime bien aller voir les entraînements de l’armée, par exemple. Il y a un soldat qui est… enfin qui… Peu importe ! Puis de toute façon, la guerre c’est pas vraiment ma tasse de thé, je finis toujours à la cuisine, alors à quoi bon…
  
  

• Jeune blondinet aux grands yeux, Elliot a cet air hautain digne de sa noble éducation. Son regard méprisant se mêle étonnamment avec sa petite bouche pincée, espiègle. Ses épis de la couleur du blé se cachent quant à eux derrière ses oreilles de petit renardeau ; hybride, tel un Sans-Nom de pures souches, Elliot dispose également d’une queue aussi touffue que douce ! Maigrichon et plutôt petit, il n’a en rien l’étoffe d’un futur roi. Bien trop fébrile pour que le poids d’un pays repose sur ses épaules, bien trop jeune, tout juste bon à jouer à chat perché. Vous le croiserez sûrement, une trace de chocolat au bord des lèvres, de la farine sur les joues, les cheveux en bataille et le souffle coupé d’avoir trop couru après un papillon. Véritable gamin, maniéré pour faire honneur à son statut, mais lorsqu’il est seul, on entend surtout ses larmes perler…