Décrire Marian Cross, assez facile dirons nous. Mais ne vous fiez pas aux apparences, en aucun cas.

Alors, Cross, la trentaine tout juste, a un visage... de trentenaire. D'accord, je vous l'avoue, il n'a pas encore trente ans, mais quand on se retrouve en face de lui, on jurerait qu'il en a plus de trente-cinq. Disons qu'il fait partie de ses personnes aux quelles donner un âge est un excellent casse tête. Mais il a un beau visage, y'a pas à dire. Marqué par ses périples. Étant un vagabond, le soleil, la pluie, le vent... tout cela est inscrit sur son visage, caché sur le côté droit par un espèce de... masque. Le dit masque est blanc, une croix noire est inscrite dessus. L'utilité de ce masque, ce demi-masque pour être précis, n'est connu que de peu de monde, voir personnes. D'ailleurs, le masque est caché par ses cheveux. De longs cheveux couleur de feu, qu'il a hérité de sa mère. Sur son menton, un bouc, aussi rouge que ses cheveux. Ses yeux sont... expressifs, mais pas qu'en bons sentiments, croyez moi. Tantôt, ils ont la couleur du rubis, tantôt, l'émeraude y élu domicile. Rouges, comme sa mère, verts, comme son vrai père. Ça change en fonction de ses humeurs, mais exceptionnelle est la personne qui saura les déchiffrer. Bien que ses yeux en sont les indicateurs, personne n'a jamais su à quel sentiment, ou humeur, correspondait chaque couleur. Avec 82 kilos pour 1m95, son corps est assez bien proportionné, musclé aussi, juste ce qu'il faut, avec de beaux abdominaux en béton, mais il a une de ses forces. Plusieurs cicatrices relatent ses combats de vagabond, mais la plus impressionnante, celle qu'il lui rappelle aussi les plus mauvais souvenirs, et en forme de croix et coupe son dos, quasiment sur toute la longueur. Elle part du milieu de ses épaules pour s'arrêter dans le bas du dos, la coupure transversale se situe au bas de ses omoplates. Personne ne sait d'où elle vient. Un vrai mystère cet homme...

Question vestimentaire, il ne met quasiment que des chemises blanches, assez larges. Il n'aime pas se sentir trop serré dans ses habits. Il porte toujours ses éternelles bottes noires, qui sait depuis combien de temps elles l'accompagnent sur les routes. Il porte aussi un pantalon noir, et a tout le temps un long manteau, noir lui aussi. Et parfois un chapeau, noir, a bords plus larges que la normale. Vous le voyez, tout est fait pour qu'il passe inaperçu, chose difficile à faire étant donné la couleur pour le moins criarde de ses cheveux. Une croix, attachée par une longue chaîne en or blanc à son cou, le suit partout. Quelques boucles d'oreilles en argent ornent son oreille gauche. Et il a aussi une arme à feu, un grand revolver blanc, avec deux motifs en or de chaque côté, qu'il a nommé Judgment. Il le transporte dans un étuis, noir, qui est accroché à sa ceinture. Ainsi qu'une magnifique épée, parfaitement réalisée.

Tel le lion, son signe zodiacal, Cross a une force de caractère hors du commun. Jamais il n'abandonnera, ne pliera... ni ne fera quelque chose contre son gré. Les ordres ? Très peu pour lui. Essayez, juste pour voir, de le manipuler. Avec un peu de chance, vous en réchapperez vivant... Il n'est, et ne sera, au service de personne, tout ce qu'il fait, c'est parce qu'il le décide. Si jamais il vous obéit, fuyez... c'est qu'il a quelque chose derrière la tête. Il est vrai qu'il est très intelligent, le bonhomme. Et aussi très doué pour cacher ses sentiments, bien qu'il reste lui-même en toutes circonstances. Je vous l'accorde, tout ceci est un peu paradoxal, mais comprendre Cross n'est pas chose aisée. Il peut aussi se montrer hautain... ok, il est quasiment tout le temps comme ça, rabaissant souvent les gens, trouvant vite leur "point sensible", il excelle en torture psychologique. Il n'aime pas non plus être dérangé pour des broutilles.

Rassurez vous, Cross sait sourire, oui, il souriait gaiement tout le temps, avant. Mais maintenant, à part les sourires de psychopathe... Non, plus sérieusement, il est vachement difficile à cerner ce gars là. Pour preuve, il n'a jamais eu de vrais amis. Mais n'oublions pas qu'il est humain lui aussi, et oui. La joie, la curiosité, la nostalgie, la mélancolie, le remord, la tristesse, la culpabilité... non, pas tellement la culpabilité en fait. Mais tous ces sentiments, il les connaît. La solitude aussi, il connaît bien. Bref, c'est un humain comme vous et moi, sauf que, pour lui, la gentillesse, la générosité et tous ces bons sentiments ne méritent pas d'être exprimés. Parfois, on peut en voir les traces sur son visage, mais il ne se laisse pas souvent aller. On peut le qualifier de difficile à comprendre mais son enfance n'a pas été simple.

Cross est très têtu et sais ce qu'il veut, il est très franc aussi. Il peut se montrer très persuasif quand il veut, et très sérieux, aussi étrange que cela puisse paraître. Pour lui, la justice, la loyauté, sont des choses essentielles. Il possède une grande noblesse d'esprit. Si, si ! Vous voyez pas, sous son masque de fer ? Creusez encore alors, parce qu'il peut aussi être sensible. Mais à sa façon. Lorsqu'il "craque", il démoli tout sur son passage, au lieu de pleurer, il détruit tout. C'est pour cette raison qu'il préfère largement les forêts et les campagnes que les villes. Mais il lui arrive d'être doux et tendre, comme un chaton. Par contre, n'espérez pas trop voir ce côté de sa personnalité, car il n'est comme ça qu'avec de très rares personnes. Et il n'accorde pas sa confiance facilement.

Il a était entraîné pour devenir soldat, c'est pour cela qu'il est très puissant et que, grâce à ses techniques, autant au corps à corps qu'à l'épée, seuls les plus forts arrive à le mettre en déroute. Et les plus forts, ça se croise pas à tous les coins de rue. Ceci étant dit, notre très cher Cross aime la baston, la vraie. Malgré son physique relativement impressionnant, il lui arrive de devoir remettre en place des petits chercheurs de merde. Cependant, pour les combats de rues ou de grands chemins, il n'utilise que ses poings, et/ou son épée, si son adversaire en a une bien entendu, question de fierté personnelle. Donc il n'use qu'en de rares situations de son Judgment. Il s'est déjà salit les mains de nombreuses fois, et les âmes qu'il a envoyées dans l'autre monde se comptent par centaines.

Sinon, parmi les petits détails insignifiants, on peut noter qu'il aime particulièrement la pluie. Il lui arrive de fumer... quand il trouve un paquet de clopes par exemple. Aussi, étant recherché par la police du royaume Surisu, on peut dire qu'il en a fait, des conneries. Autre détail, pas insignifiant du tout : ne l'appelez jamais par son prénom. Simple question de vie ou de mort.

La liberté et l'indépendance, y'a que ça de vrai pour lui. Avec l'alcool aussi, faut pas l'oublier. L'alcool, le vin, il n'aime que le bon, le premier prix, le meilleur quoi, même si ça lui coûte vachement cher. Enfin, pas à lui, mais aux personnes naïves qu'il arrive à berner. Parfois, il ne leur à jamais adresser la parole et il arrive quand même à leur faire payer ses consommations. Cet homme est diabolique. Il n'hésite pas à faire payer ses dettes, pour le moins nombreuses, à de parfaits inconnus, parfois même au Royaume Surisu, allez savoir comment.

Marian Cross, non, à cette époque-là, déjà si lointaine, il était encore le prince Marian Kizoku, fils de Osameru et de Hini Kizoku, Roi et Reine des Surisu. Il était donc le prince héritier. Déjà, il avait les mêmes cheveux que sa mère, aussi rouges que le sang. Ceci, combiné au fait qu'il avait des yeux très particuliers (cf. Description physique), lui valait les moqueries de ses “camarades”. Même parmi les adultes, on se méfiait de lui, tout comme on se méfiait de sa mère. Des cheveux si rouges n'étaient pas communs, et les croyances populaires n'arrangeaient rien. Ces dernières sont très dures à oublier, et l'une d'elle affirme que les personnes aux chevaux rouges, pas roux, rouges, sont très dangereuses, qu'elles apporte le malheur et qu'il faut s'en méfier comme de la peste. Malgré ça, le petit Marian était d'une nature enjoué, souriante, mais il était aussi généreux et très gentil, aimable, le parfait petit prince quoi. Il aimait son peuple et ne savait encore rien des guerres. Toujours aux côtés de sa mère, de qui il était très proche, il assimilait le protocole de la cour et la diplomatie. Passé neuf ans, il commença à étudier avec assiduité, son intelligence innée aidant.

A cette époque-là, il n'avait pas encore dix ans, son oncle, le frère du Roi, voulu se marier avec une simple roturière mais le Roi et la cour s'y opposèrent farouchement. Pen du alors renoncer à son bonheur. Marian ne comprenait pas la situation et questionnait sans cesse ses parents qui ne répondaient jamais franchement, le laissant dans son ignorance d'enfant. Il alla alors retrouvé Pen, son oncle. Il le surpris en grande conversation avec une magnifique femme dans les jardins du Palais, à l'abri des regards. Marian se cacha derrière un buisson et écouta leur conversation, ce fut le premier fait malhonnête d'une longue lignée. Bref, le petit comprit que cette femme, c'était l'amante de Pen, la roturière, il comprit aussi que cette dernière allait avoir un enfant. Il était heureux, lui, le prince, il allait avoir un petit cousin ou une petite cousine. Dans sa tête d'enfant, il ne voyait pas le mal. Il rejoint alors sa mère et lui expliqua tout, mais vraiment tout. A l'expression qu'affichait Hini, Marian comprit qu'il n'aurait pas du tout lui raconter. La femme fit jurer à son fils de ne jamais rien répéter, à personne, même pas à son père, ni à Pen. Le petit promis de ne rien dire, et il tint sa promesse.

Quelques années plus tard, alors que Marian était âgé d'environ... douze ans, sa mère fut assassinée. On la retrouva dans sa chambre, assise à même le sol contre une fenêtre, blanche comme un fantôme, une grande tâche de sang sur les vitres. Ce qui avait frappé Marian, c'était les cheveux de sa mère, libres, détachés, longs, de l'exacte couleur du sang qui teintait la robe maternelle d'un rouge profond. Il s'était alors précipité vers elle en pleurant à chaudes larmes. Peu après son père vint le rejoindre et le releva en l'éloignant du cadavre. Il lui répéta qu'un homme ne pleure pas, sous aucun prétexte. Il lui répéta tant et si bien que Marian fini par ne plus pleurer, même à l'enterrement de la Reine, il ne versa pas une larme. De sa mère, il récupéra son collier en or gris ainsi que son pendentif en forme de croix. Deux mois après la mort de sa mère adorée, le prince apprit qu'elle avait été assassinée. Pourquoi, personne ne le savait exactement. On soupçonnait les royaumes ennemis, mais Marian était convaincu que ce n'était pas cela. Non, la vraie raison, dévoilée dans un carnet de Hini que son fils avait retrouvé, c'était qu'elle connaissait le secret de Pen, il avait une fille illégitime. Hini savait aussi les projets de son beau-frère, à la première occasion, il en profiterait pour s'emparer du trône, donc il lui fallait aussi se débarrasser de Marian. Mais le fait qu'il ait un enfant illégitime, et avec une roturière de surcroit, pouvait faire basculer ses projets. C'est pour cela que la Reine, afin protéger son fils, avait avoué à Pen que s'il s'en prenait au prince, elle dévoilerait tout au Roi. Ce qu'elle fit juste avant que Pen ne la fasse assassiner. Quand Marian découvrit la véritable histoire, il se dit que tout ça n'était de la faute que de cette femme et de cette gamine, que si elles n'avaient jamais existé, Hini serait encore auprès de lui. Il leur voua alors une haine féroce. Dans ce carnet, Marian appris aussi que le Roi n'était pas son vrai père. Non, son vrai père était mort avant sa naissance, lui aussi assassiné, sur ordre du Roi lui-même lorsque ce dernier sut qu'il entretenait une liaison avec la Reine. Mais à part celle-ci, personne n'était au courant pour la paternité du prince. Ce fut un choc pour le petit, qui, malgré tout, continuait de considérer le Roi comme son père.

Durant la même époque, il fut victime d'un enlèvement. Personne ne sait comment ceci fut possible, étant donné le nombre de gardes dans le palais. Ce fut une nuit sans lune, quelques jours à peine avant son treizième anniversaire, qui est, rappelons-le, le trente-et-un juillet. Ses agresseurs l'emmenèrent dans une église en ruine, loin du palais et de la capitale Surisu. Ils demandèrent une rançon au Roi, ou plutôt, une requête : le Roi devait abdiquer s'il voulait sauver son fils. Marian savait que c'était un coup de son oncle Pen mais à part lui, personne ne fit le rapprochement car Pen était en déplacement dans une des provinces les plus lointaine du royaume. Ses kidnappeurs le traitèrent pire qu'un animal durant tout le temps de réponse du Roi, ce qui dura, environ un mois. Ce fut la pire période de sa vie. Il alla même jusqu'à penser que son père n'en avait plus rien à faire de lui. Ses agresseurs ne lui apportaient pas à manger et à boire régulièrement et le battaient quand l'envie leur en prenait. De ce mois d'enfer, le petit en gardera deux blessures, qui, malgré les années, ne sont pas effacées. Il a d'abord la cicatrice présente sur son dos, et ensuite, une autre, plus petite, sur son visage. Cette cicatrice coupe son œil droit, qu'il a bien faillit perdre. Elle part d'un peu au dessus de son sourcil pour s'arrêter sur sa joue, à peu près au niveau de sa bouche. La croix noire présente sur le masque qui cachera plus tard cette cicatrice suit le même tracé que cette dernière. Hors sujet, il a commencé à porter ce masque au alentours de ses... vingt-quatre, vingt-cinq ans. Avant, il cachait sa cicatrice grâce à ses cheveux, qu'il gardait désormais longs. Revenons à nos moutons, c'est aussi durant ce terrible mois d'août que le caractère du petit Marian changea, il n'exprimait rien, gardant pour lui ses sentiments, son visage n'exprimait rien, de même que ses yeux. Il avait cessé de ressentir tous les bons sentiments qui faisaient de lui un bon prince, et il devint sans pitié. Il réussi à s'enfuir en tuant deux de ses agresseurs, ce qui ne le perturba pas le moins du monde, et à retourner au château, avant même que son père n'ait donné sa réponse.

A partir de ses quatorze ans, il commença à s'entrainer en vue de devenir un prince digne de ce nom, capable de se battre. Il excellait au combat à l'épée et à mains nues, et niveau stratégie, personne n'égalait Marian. Il était toujours renfermé sur lui-même, arrogant, paraissant insensible. Son comportement résultait de son enlèvement mais personne ne se soucia de se qu'il ressentait tout au fond de lui. On s'étonna juste de ce changement radical de comportement.

Les années qui suivirent s'écoulèrent plus calmement, le jeune Marian, surnommé Cross à cause de sa cicatrice au visage, fit néanmoins quelques conquêtes parmi les jeunes filles de la noblesse. Il goûta aussi aux plaisirs de l'alcool, mais rassurez vous, son père n'en sut jamais rien. C'est à ce moment qu'il reçu cette magnifique épée qu'il l'accompagne partout. Ainsi que son fidèle Judgment, qui est en fait un cadeau de son père.

Lorsqu'il atteignit sa vingt-et-unième année, le Roi tomba malade, maladie dont il ne guérira jamais. Avant que le Roi ne trépasse, on avait décidé que Marian accèderait au trône lors de son vingt-deuxième anniversaire. Mais le jeune homme ne l'entendait pas de cette oreille. Depuis quelques années, il rêvait de liberté, il était devenu tellement fort que même les meilleurs maîtres d'armes n'avaient plus rien à lui apprendre. Ce qu'il voulait, lui, c'était être libre, sans les contraintes de cette cour qui, mine rien, lui avait enlevé sa mère. Juste avant le jour de son couronnement, il s'enfuit, discrètement, comme un espion. Il n'avait emporté que peu de choses, son épée et son revolver, et, bien sûr, le collier de sa mère, qu'il garde constamment sur lui. Personne ne sut ce qu'il était vraiment devenu, les rumeurs allaient déjà bon train, notamment celle qui prétendait qu'il s'était enfui avec une roturière. Tout le monde, la bas peuple y compris, se réjouissait d'avance de l'accession au trône de Marian, mais sa disparition en déçu plus d'un. Son père resta le roi tandis que Pen se maria avec une princesse d'un autre continent. Marian ne regretta pas un instant sa fuite. Les mois passèrent, on le cru finalement mort, alors que lui, donnant comme nom Marian Cross, ou simplement Cross, arpentait routes et chemins en découvrant petit à petit ce qui avait été son royaume. Bien qu'il essayait de passer inaperçu, tel un simple vagabond comme il en existe tant, les gens se retournaient sur son passage, les jeunes filles rougissaient, certains même affirmèrent, avec raison, que c'était le prince disparut mais personne ne crut ces gens-là.

Un an plus tard, la guerre éclata. Marian restait discret, il défendait juste sa peau ainsi que celles des femmes et des enfants que la situation le permettait. Ainsi, durant les trois ans que dura la guerre, il tua énormément mais sauva aussi beaucoup de civils. Il devint connu. Le nom de Cross était sur toutes les lèvres dans le conté du Nord. Durant ces trois années de souffrances, son père mourut, laissant le trône à Pen, qui ne le garda cependant pas plus d'une année avant de succomber à son tour. Puis la guerre prit fin, le trône du Royaume Surisu était vide. L'armée royale rechercha alors activement Marian, en vain. Finalement, l'existence de la fille illégitime de Pen remonta à la surface et ce fut elle qui fut appeler à régner. Le jours de son couronnement, Marian était revenu à la capitale pour y assister, et bizarrement, personne ne le remarqua, à son grand bonheur. Il put ainsi profiter tranquillement des jours de fête qui suivirent en oubliant la guerre encore récente. Aussi, il se rappela la haine qu'il avait put ressentir étant enfant envers cette jeune fille. Avec du recul, il se dit que cette fille n'y était pour rien dans la mort de sa mère. En revanche, il éprouva de la pitié pour la jeune fille, à peine âgée de seize ans, qui allait devoir gouverner un royaume à peine sortit de la guerre. Il put aussi apprécier la finesse de ses traits, rappelant ses origines royales et il s'étonna de sa chevelure couleur prairie. Comme quoi, il n'était pas le seul en ce monde à avoir des cheveux particuliers.

Maintenant, il est aussi libre qu'un oiseau, allant où il veut, quand il veut. Il prend du bon temps et croque la vie à pleine dents. Il est déjà allé au royaume des Rachii, a visité la capitale, s'est fait virer de plusieurs auberges... Bref, la routine quoi. Sans le sou, il se démerde comme il peut, et il y arrive ! Sinon, il lui arrive de voler, de la bouffe, des bijoux, des chevaux aussi, quand il doit faire de grands trajets. Il retourne parfois dans la capitale Surisu, se balade dans les rues fourmillantes, dans les jardins royaux aussi. Il sait aussi, pour l'avoir vérifier, que sa chambre est inoccupée. Il aime bien jouer des tours aux gardes. Il s'est déjà fait prendre plusieurs fois, a était condamné à la potence deux fois mais il a toujours réussi à s'enfuir. C'est pour cette raison qu'il est recherché par l'armée. Disons qu'il vit sa vie comme il l'entend, comme il le désire, comme il l'a toujours voulu.