Je ne suis que votre Pion (pv: Kyodaina Tori)

Aru longeas le mur du grand couloir principal. Cela faisait longtemps qu'il n'était pas revenu dans le palais et il aurait aimé ne pas y retourner, ici, il avait l'impression d'être dans une cage, alors que c'était lui qui avait désiré cela.
Il croisa quelques domestiques et se demanda vaguement si la reine était là, il avait toujours eut un peu de haine envers elle, alors qui ne doutais pas qu'elle devait être très douce.
En fait, selon le jeune homme, c'était une sorte de poupée de chiffon, il avait eut vent de son histoire et cela avait confirmé cette métaphore. Il ne gardais pas un souvenir précis de son physique, sauf peut être qu'elle avait des cheveux aussi étrange que ceux d'Aru, d'une teinte verte comme les plaines et de petits yeux couleur Sarcelle.
Il se rapprocha peu à peu de la salle du trône et se dit que si elle était là, tant pis pour lui et que si elle n'étais pas là, tant pis pour elle! Que lui dirait-il?
Tout d'abord, que les espions manquaient d'effectif ces derniers temps... Et puis, il aviserait. Il avait toujours fait ainsi.
Quelques nobles se retournèrent sur son passage, ils savaient qu'ils allaient être renvoyé par la reine dans peu de temps, pour qu'elle puisse s'exprimer librement avec Aru. Ils le jalousaient, et lui, cela le faisait rire.
Et il aperçut la reine, près du trône, toujours aussi frêle et minuscule à ses yeux... Il s'avança et lui prit la main ou il y déposa un léger baisé, avant de lui souffler aux creux de l'oreille:
"Je suis revenu."

Elle l'attendait, le vent lui avait souffler sa venue. Enfin, le vent légèrement fétide de l'haleine de son conseiller.
La jeune reine s'était assise par terre, sur une des deux marches qui menaient au trône. La tête posée dans sa main gauche, le coude appuyé sur le dallage de marbre froid. D'ailleurs, il faisait bien trop froid dans ce fichu palais. C'est pourquoi, pour le plus grand malheurs des femmes de ménage, qui se plaignaient des feuilles qui volaient partout, elle avait donner l'ordre qu'on ouvre en grand toutes les fenêtres. Le soleil venait donc ainsi, caresser le sol de ses rayons. Les souffles de vent ne la dérangeaient point, il était chaud.
Enfin, les portes s'ouvrirent en grand et il entra. Elle avait failli l'attendre.
L'homme mince se glissa a l'intérieur de la pièce. Des nobles se retournèrent sur son passage. Kyodaina sourit, ils ne l'aimaient pas. Elle, elle ne le détestait pas, mais l'espion semblait avoir une certaine aversion pour sa reine. Elle s'en fichait, tant qu'il lui était fidèle. L'homme était toujours aussi singulier qu'a son habitude. Des cheveux bleus et une silhouette qu'on ne peut ne pas remarquer.
Il s'approcha de la jeune femme, pris sa main et y déposa un léger baiser.
-"Je suis revenu."Lui souffla-t-il a l'oreille.
Elle rit sans bruit.
-C'est ce que je peux remarquer.
La jeune reine se releva et embrassa la salle et tous ceux qui s'y trouvaient, du regard. Ils comprirent, et sortirent sans se hâter.
Une fois qu'ils furent seuls, la jeune femme se tourna de nouveau vers lui et lui demanda :
-Des nouvelles ?

Et elle se mit à rire, sans un bruit et c'était quelque chose qu'Aru aimait bien chez elle. Il en était incapable, mais cela l'amusait.
"C'est ce que je peux remarquer."
Puis elle se releva, et ses cheveux suivirent son mouvement, comme l'herbes balayée par le vent... Kyodaina lançant finalement un regard qui en aurait fait fuir plus d'un à toutes les personnes présentent dans la salle, et cela le fit ricaner, si doucement que personne ne l'entendit.
Les Nobles, ayant compris le message, se dirigèrent vers la grande porte, même s'ils ne se pressaient pas, ils savaient qu'ils ne pourraient rester ici. La reine se retourna une fois que les lourdes portes de la salle du trône furent refermées sur les derniers fêtard.
"Des nouvelles ?"
Il soupira et grimpa sur le rebord d'une grande fenêtre, d'ailleurs, pourquoi les avait-on construite aussi grande? Il se retourna vivement, et fit face à la jeune fille:
"Vous devez bien avoir lut les rapports?"
Bien sûr, qu'elle les avait lut, à moins que cette fois, Aru ce soit trompé de bureau! Et en l'occurrence, ce bureau était la chevet de Mademoiselle! Et, il n'aimait pas devoir s'exprimer ainsi.
Il soupira et s'assit, un genoux sous son menton et laissa l'autre suspendu dans le vide. Puis, lil sourit, en laissant apparaître ses dents extrêmement blanches.
"Il y a très peu d'espions en ce moment, à croire que je leur fait peur."

L'espion soupira et alla s'asseoir sur le bord d'une des fenêtre près du trône. Heureusement qu'ils étaient seuls, les mauvaises langues auraient dit qu'il n'avait pas de tenue. Mais Kyodaina trouva cette idée intéressante, on devait être bien, elle le referait.
-Vous devez bien avoir lut les rapports?
La jeune reine soupira longuement. Évidement qu'elle les avaient lus, mais elle avait envi d'entendre tous cela de sa bouche. Et puis il y a toujours plus de détails dans un récit oral que dans un bout de papier. Le chef des espions prit une autre position et elle se demanda si il était énervé. Mais elle n'eut pas le temps de continuer ses élucubrations car l'homme sourit, découvrant des dents bien trop blanches et continua :
-Il y a très peu d'espions en ce moment, à croire que je leur fait peur.
Cette fois-ci Kyodaina éclata d'un rire franc.
-Sa ne m'étonnerais que très peu !
Il était vrai que Aru était très peu engageant. Ne voulant pas le vexer de trop, elle reprit la parole:
-Des missions ratées, des choses intéressantes de découvertes ? Fait un effort Aru, je ne vais pas ramer pour te tirer quelques mots tous le long de cet entretiens ! Deja que tu ne viens jamais au palais...
A vrai dire, elle le comprenait, elle n'aimait pas plus que sa cet endroit non plus. Mais quand on est reine, on ne peut pas vagabonder comme on le veut.

Kyodaina se mit à rire, et Aru se demanda si ce petit rire étant franc ou bien nerveux, il aimait bien la taquiner et il savait qu'elle détestait cela.
"Sa ne m'étonnerais que très peu !"
Alors, c'était un rire vrai, pensa-t-il. Il arrivait à la comprendre un peu mieux que la première fois qu'il l'avait vue, et ce n'était pas un très bon souvenir.
Il la dévisagea et attendit. Le jeune homme adorait la faire courir pour qu'elle lui tire les vers du nez, qui ne tente rien n'a rien, non?
"Des missions ratées, des choses intéressantes de découvertes ? Fait un effort Aru, je ne vais pas ramer pour te tirer quelques mots tous le long de cet entretiens ! Deja que tu ne viens jamais au palais..."
Il ricana. Aurait-elle aimé faire la même chose que lui? Vagabonder, visitez les autres villes que la citadelle et rencontrer d'autres gens? C'est vrai, que les nobles, ça pue à force, déjà qu'Aru ne pouvait pas les voir, alors restez toute sa vie avec eux, quelle galère!
Il mit les mains derrière sa tête et écouta le vent quelques secondes. Puis il sourit de nouveau à la reine et lui lança un clin d'oeil amusé:
"Ce n'est pas très drôle, si je dois tout vous dire tout de suite! Vous ne préféreriez pas un devinette?"
Mais il savait que la reine n'allait pas attendre longtemps, et puis le jeune homme détestait cela. Causer pendant des heures alors qu'il avait fait un rapport! Bien sûr, elle préférait l'entendre de sa bouche, alors il soupira et dit en s'étirant comme un chat:
"Hum, il semblerait que nos voisins les sans nom ne soit pas en très grand nombre en ce moment, on peut dire qu'on est de force égale."

Il ricana a sa remarque. Kyodaina ne réagit pas, il aimait bien la taquiner, mais lors des réunions qui concernaient le royaume, elle n'aimait pas rire. Prendre son rôle a la légère aurait été un vraiment mauvaise chose. L'espion lui lança un petit clin d'oeil qu'elle fit semblant de ne pas voir.

-Ce n'est pas très drôle, si je dois tout vous dire tout de suite! Vous ne préféreriez pas une devinette?

Malgrés elle, elle sourit a cette remarque. Ce homme était visiblement inéchangeable, toujours le mot pour faire rire. Elle l'aimait bien pour cela. Puis elle se reprit, en temps normal elle aurait participer au jeu, mais là elle se devait d'être sérieuse.
L'espion s'étira comme un chat. Un chat et une sourit voilas ce qu'ils étaient tous les deux. Passer son temps a se courir après pour obtenir des choses de l'autre.

-Hum, il semblerait que nos voisins les sans nom ne soit pas en très grand nombre en ce moment, on peut dire qu'on est de force égale.

Au moins une bonne nouvelle. Kyodaina, lasse d'être debout, alla retrouver sa place sur les marches de l'escalier. La jeune reine observa Aru et elle se demanda si elle arriverait un jour a ce faire a lui.

-Merci AruDit-elle simplement, d'un ton neutre.

Elle défroissa de la main le bas de sa robe noire et sourit d'un air amusé. Elle venait de repenser a quelque chose. On dirait que le chat allait maintenant poser sa patte sur la queue de la souris. Mais elle décida de faire languir un petit peu l'homme, pour s'amuser un peu.

- Et du cotés Rachii ?Lança-t-elle, une lueur amusée faisant briller ses yeux sarcelles.

Kyodaina se remit à sa place habituelle: sur les marches de l'escalier. La jeune reine observa Aru et le jeune homme se demanda à quoi elle pouvait penser. Puis elle annonça d'un ton neutre:
"Merci Aru"
Elle défroissa de la main le bas de sa robe noire et lui lança un sourire, visiblement amusé. A quoi pouvait-elle réellement pensé.
"Et du cotés Rachii ?"
Une lueur amusée faisant briller ses yeux sarcelles et cela le fit sourire à son tour.
Alors, comme ça, tu me prend pour la souris?
Cette pensée le fit rire.
Oh non! Tu t'est trompée, ma chère! Je suis juste le chat qui s'amuse à faire courir les autres félins. Serais-tu trop niaise pour être trompée dans le piège? Tant pis, regarde ou tu met les pied la prochaine fois.
"Voyez-vous ça, mademoiselle essayerait-elle de me faire un tomber?"
Aru sauta de le fenêtre avec son agilité habituelle. Puis, aussi vite que discrètement, il se retrouva derrière Kyodaina.
Il embrassa une de ses longues mèches de la couleur des plaines; puis il lui susura:
"Êtes-vous jalouse de la reine des Rachii? Vous savez très bien que si j'avais fait une chose aussi stupide que vous tromper, je l'aurait fait à l'abri de tout regard!"
Cette fois-si il rit, elle allait être furieuse.
Hé! Je ne suis pas la petite souris à qui tu croyais avoir à faire!
"Cela vous embarrasse? Je ne m'intéresse pas à elle à cause de son titre, je vois en elle ce qu'elle est réellement: Nachisu Haiku"
De toute manière, cela pourrait sans doute renforcé une future alliance Surisu-Rachii. Il soupira. Et se replaça dans le champ de vision de la reine et adopta sa face habituelle, impassible puis il rajouta:
"A moins, que ce soit justement ça qui vous embête?"

Il rit.

-Voyez-vous ça, mademoiselle essayerait-elle de me faire un tomber?

La reine se contenta de l'observer, sans réagir. Elle sentit qu'il allait continuer a parler. Il sauta de sa fenêtre et sans qu'elle eut le temps de réagir, se retrouva derrière elle. Il attrapa délicatement des mèches de ses cheveux verts et les embrassa. Quelle attitude désinvolte, elle détesta cela. Mais elle ne montra signe de cela.

Êtes-vous jalouse de la reine des Rachii? Vous savez très bien que si j'avais fait une chose aussi stupide que vous tromper, je l'aurait fait à l'abri de tout regard!

Pas forcément, il aurait très bien put être débile. La jeune reine n'était absolument pas jalouse, juste curieuse et la loyauté de son chef des espions l'intéressait, a juste titre.

Cela vous embarrasse? Je ne m'intéresse pas à elle à cause de son titre, je vois en elle ce qu'elle est réellement: Nachisu Haiku

Savoir qu'il était l'ami ou plus, de la reine, de cette Nachisu, ne l'intéressait pas plus que cela. La jeune femme voulait juste savoir si il était allez dévoiler des choses qu'il n'auraient pas du divulguer.
L'espion soupira et revint dans son champ de vision.

-A moins, que ce soit justement ça qui vous embête?

Ce fut son tour de soupirer et elle se retint de lever les yeux au ciel. Elle frotta son pouce droit contre la naissance de son auriculaire gauche, tic nerveux. La jeune femme secoua ses longs cheveux, qui revenaient dans ses yeux et déclara:

-Sa ne m'embête pas du tous Aru et d'ailleurs tu as été bien bête de croire que tu aurait put m'énerver ainsi. C'est d'ailleurs très peu courtois de vouloir m'énerver tous cours.

Elle se leva et d'une démarche légère, alla se poster juste devant Aru. Elle fit des ronds sur la poitrine de celui-ci, avec son ongle. La reine laissa son majeur parcourir un chemin invisible sur le torse de l'espion. Elle participait a ce jeu déconcertant qu'était celui de l'homme et cela l'amusait.

-Tu dois juste savoir que tu as un rôle important et que tu ne peut te permettre toutes les fantaisies qui te passent par la tête. Pour le bien du royaume, pour le bien du peuple. Maintenant, fais ce que tu veux avec la reine Rachii, je n'en ait cure, mais sache juste que si tu décidait de trahir le royaume, même infimement, tu m'aura sur le dos.Elle lança la dernière phrase avec un sourire indéchiffrable.

Elle soupira et leva les yeux aux ciel, prévisible, c'était cela ou l'énervement. Elle frotta son pouce droit contre la naissance de son auriculaire gauche, ce qu'il avait eue l'habitude de voir chez elle, et il n'aimait pas ce tic. Puis elle secoua ses cheveux, et il se redit compte que finalement, il n'arriverait jamais à l'aimer.
"Sa ne m'embête pas du tous Aru et d'ailleurs tu as été bien bête de croire que tu aurait put m'énerver ainsi. C'est d'ailleurs très peu courtois de vouloir m'énerver tous cours."
Se fut à son tour de venir devant lui. Elle fit des ronds sur sa poitrine avec son ongle et celà le fit soupirer. Sa y est, elle commençait à l'agacer. Bon sang, il ne l'aimerait donc jamais. Cette fois, il en était sur, c'était vraiment une poupée de chiffon qui se prend pour une poupée en bois. Il regarda un de ses doigt et se rendit compte que son ongle était plus court que les autres.
"Tu dois juste savoir que tu as un rôle important et que tu ne peut te permettre toutes les fantaisies qui te passent par la tête. Pour le bien du royaume, pour le bien du peuple. Maintenant, fais ce que tu veux avec la reine Rachii, je n'en ait cure, mais sache juste que si tu décidait de trahir le royaume, même infimement, tu m'aura sur le dos."
Elle sourit, genre "tu ne saurais jamais ce que je pense, minus" et cela fit pouffer Aru. Il ne put s'arrêter de rire et se tordit en deux, repoussant au même instant le doigt de la reine, car il ne supportais pas qu'elle le touche.Tu es trop sale pour pouvoir te salir encore plus, alors n'essaye pas
(D'être plus sale que moi)
de me ressembler. Quand il finit de rire, il essuya avec sa manche les bout des ses yeux, qui commençait de pleurer sous l'effet de ce fou rire.
Il s'excusa puis redevint impassible, comme d'habitude.
"Vous êtes drôle."
Il regarde de nouveau sa main, son ongle saignait de nouveau, il se demanda pourquoi il saignait toujours, était-il trop court? La discussion aurait dû le passionner, mais il n'en avait que faire.
"Garde-le pour vous, mais j'adore vous embêter, et si je ne le fais pas vous n'êtes pas intéressante."
Puis il se balança sur ses pied et la dévisagea, un sourire malicieux éclairant ses lèvres.
"J'ai bien aimé votre coup de gueule, dommage que l'idée de vous avoir sur le dos ne me fasse pas peur, ça aurait été parfait sinon! Oh, et puis, ne vous inquiétez pas, je ne trahirais pas le royaume, c'est au moins qu'elle quelque chose qu'elle m'a apprit."
Kyodaina ne devait pas savoir de quoi il parlait, il avait encore dérapé, il l'avait évoqué quelque fois en sa présence, mais jamais complètement.
"Et si on revenait au sujet principal? Celui qu'on abordait avant que vous essayer d'attraper le chat que je suis?"

Il rit. Voilas que l'espion se moquait d'elle. La reine n'avait jamais comprit pourquoi cet idiot se bornait toujours a jouer le dur, alors qu'il ne l'était pas du tous.

Vous êtes drôle

Elle soupira devant l'idiotie de cet homme. Au moins elle le faisait rire, c'était déjà sa. Mais là, il se moquait d'elle, ce n'était plus juste de la taquinerie. Mais cela ne la fâchât pas. Peut-on reprocher a un idiot de l'être ?

-Garde-le pour vous, mais j'adore vous embêter, et si je ne le fais pas vous n'êtes pas intéressante.

Voilas qu'il lui faisait des confidences. Elle n'avait cure d'être intéressante a ses yeux, puisque pour elle, il n'était juste qu'un pion. Même pas un cavalier, ni une tour, qui ont des rôles intéressants, mais un pion. Et pas le plus beau de ses pions.

-J'ai bien aimé votre coup de gueule, dommage que l'idée de vous avoir sur le dos ne me fasse pas peur, ça aurait été parfait sinon! Oh, et puis, ne vous inquiétez pas, je ne trahirais pas le royaume, c'est au moins qu'elle quelque chose qu'elle m'a apprit.

Malpoli par dessus le marché. Non, jamais elle ne pourrait avoir la moindre sympathie pour lui. Même pas une once. A un moment elle avait cru, mais il avait été égal a lui même et avait tous gâcher en croyant qu'il aurait le dessus sur elle. Sauf que jamais il ne l'aurait. La vie endurci, et la sienne ayant été trop douce, il ne pourrais jamais comprendre qu'on ne fais pas que ce que l'on veut.

-Et si on revenait au sujet principal? Celui qu'on abordait avant que vous essayer d'attraper le chat que je suis?

Elle rit. Longuement. Elle se moquait de lui, ouvertement, elle ne l'aurait jamais fait avec n'importe qui d'autre, mais il avait dépasser les bornes.

-Tu n'es pas un chat Aru, mais un vulgaire rat ! Tu aurais tord de prétendre le contraire et te hisser plus haut que ce que tu n'est vraiment au fond de ton cœur. Et oui, je pense que tu devrais te méfier de moi. N'oublie pas que tu est seul, Aru, et que moi j'ai une armée.

Elle passa sa langue sur ses dents pour se détendre. Cet homme détestable lui avait fait perdre son sang froid, alors qu'il aurait put se contenter d'être aimable. Pourquoi faisait-il tous ce cinéma pour paraitre fort et intouchable ?

-Mais oui, revenons en au sujet. Qu'as-tu d'autres a m'apprendre ?

Puis elle rit, aussi longuement que lui et il eut envie de se joindre à elle, mais il n'en fit rien. Elle se moquait de lui, alors n'était-ce pas le moment de
(se moquer de lui?)
lui montrer qu'il sen fichait?
"Tu n'es pas un chat Aru, mais un vulgaire rat ! Tu aurais tord de prétendre le contraire et te hisser plus haut que ce que tu n'est vraiment au fond de ton cœur. Et oui, je pense que tu devrais te méfier de moi. N'oublie pas que tu est seul, Aru, et que moi j'ai une armée."
Oh, mademoiselle à une armée, mon dieu, j'ai peur! N'a-t-elle pas oubliée quelque chose d'important? Le rat
(est plus intelligent que le chat)
n'est pas celui qu'on croit, loin de là, mais cette fois, elle lui faisait pitié, et ce fut au tour de la reine des Rachii de venir s'installer dans ses pensée.
Pendant ce temps, l'autre reine passa sa langue sur sa dent, supposait le jeune homme à la vue de la bosse qui se formait dans sa bouche. Lui faisait-il perdre son sang froid? Il rit, sans aucune raison.
"Mais oui, revenons en au sujet. Qu'as-tu d'autres a m'apprendre ?"
Il soupira, cette fois, il en avait mare, cela ne l'amusait plus. C'était vraiment fatiguant d'essayer de prouver la vérité à cette écervelée: il était Aru, et ne se gênait pas pour montrer son caractère, son vrai caractère, même si
(il aimait avoir le dernier mot)
il pouvait être plus gentil envers certaines personne.
"Vous avez eue mon rapport? Alors à quoi je sert? A vous racontez ce que vous savez déjà?"
Il se remit à se balancer sur ses pieds. Huum. Quelle drôle de pensée il venait avoir. Était-elle vraiment un chat? Ou bien seulement la souris
(de sa propre vie)
qu'il essayait de combattre en tant que rat - minute, ne venait-il pas de confirmer ce qu'elle avait dit?-
Cela confirmait
(ce qu'il savait déjà)
qu'ils étaient bel et bien à la même hauteur, à une exception près...
"Vous avez une armée, intéressant. Mais la majorité de cette armée me sont fidèle, en tant qu'espion, il y a même certaine personne qui le sont sans que vous le sachiez. Voilà ce que j'ai à vous apprendre, je sert le peuple, pas vous, on ne sait jamais, le roi peut être le méchant de l'histoire."
Il se rapprocha d'elle et cette fois, lui dit sérieusement, sans vouloir s'amuser:
"Mais dites-moi, vous avez une armée, vous aime-t-elle? En êtes-vous sûr?"
Et cette fois il comprit
(que la haine ne cesse pas avec la haine mais avec l'amour)
qu'il l'aimait. Mais quelle sorte d'amour était-ce? De l'amitié? De la compassion? Il sourit et ajouta:
"Peut être bien, que j'essaye de vous protéger, en vous montrant ce qui me semble bon. Je vous aime, au fond."
Il rit, cette fois-si il ne se moquait pas d'elle et il sauta par dessus la fenêtre, et se retrouva dans un parterre de fleur aux couleurs pastel. Tant pis, le jardinier aurait un peu plus de boulot que prévu -comme à chaque fois qu'Aru venait, en fait-
"Ne vous inquiétez pas, je ne suis que votre pion, après tout."

Il lui sortit un fournée de paroles froides et qui la dégoutèrent, elle reconnu bien la patte de l'homme. Il ne savait pas cuisiner les mots. Elle rit de sa bêtise, il avait tord sur un point. Oui, les espions lui étaient fidèles, mais eux et seulement eux ! Les simples soldats n'avaient aucuns ordres a recevoir de lui. Et oui, elle aurait put être la méchante de l'histoire, mais elle ne pourrait jamais l'être et il la confortait dans cette idée en agissant comme un enfant trop gâté qui voudrait que les autres enfants n'obéissent qu'a lui. Sauf que cela ne marchait pas. Même si les soldats ne l'aimaient pas, ils se devaient de lui obéir, ils avaient prêter serment. Et Aru aussi. Si cet espion avait assez peu d'honneur pour briser un serment, cela ne regardait que lui, qu'il aille pourrir dans les entrailles de la terre.

-Peut être bien, que j'essaye de vous protéger, en vous montrant ce qui me semble bon. Je vous aime, au fond.

Elle hoqueta de surprise. Mais au fond elle avait envi de rire. Pas de se moquer, de rire, aussi innocemment que lorsqu'elle avait été enfant. Enfin, elle supposa qu'elle aurait rit ainsi, car en vérité, enfant, elle n'avait jamais rit. Aru aussi riait, sans doute pour se moquer d'elle. Encore.

-Ce qui te semble bon n'y est peut-être pas Aru. Laisse moi en décider seule. Peut-être que si tu es gentil tu aura le droit de me donner ton point de vue. Sans m'agresser comme tu le fais d'habitude.Dit-elle gentiment.

Peut-être qu'elle l'aimait bien en faite. C'était tellement difficile de savoir avec un tel énergumène ! D'ailleurs, celui-ci sauta dans les fleurs en contrebas de la salle du trône. Elle soupira, plus amusée qu'autre chose.

-Ne vous inquiétez pas, je ne suis que votre pion, après tout.

Elle se détourna de la fenêtre et sa robe glissa sur le sol derrière elle lorsqu'elle alla réouvrir les portes aux nobles.

Justement Aru, c'est bien ce qui m'inquiète.Susurra-t-elle.

Elle attendait maintenant avec impatiente sa prochaine venue. La jeune reine alla retrouver Pen.

Finish ?

Le mot de la fin:
Si j'était un pion important, le fou, ça me conviendrais bien, non?

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