Puis-je vivre autre que l'enfer? [PV: Kyodaina ]

Puis-je vivre autre que l'enfer? [PV: Kyodaina ]

Il était midi, déjà. J’étais ici depuis l’aube, comme la plupart de mes journées. Se que je faisais? Rien. Je rêvassais, je rencontrais des inconnus..Rien de bien intéressant. Justement, en parlant de rencontre, cela faisait longtemps que j’avais parlé à quelqu’un. Enfaite, j’en avais pas l’envi. Je n’aimais pas être dérangé, je suis très solitaire, je le sais. Pourtant qu’en j’y pense, j’aimerais bien avoir une personne chère à mes yeux, mais encore là, il faut trouver et surtout la personne doit t’apprécier. La plupart des personnes qui me rencontrent trouvent que je suis mystérieux, que je ne parle pas assez, et ça je le sais très bien. Mais, je ne changerais pas, je ne peux plus changer. Je suis comme ça depuis mon enfance, faire confiance à une personne est très difficile pour moi, et je n’ai jamais appris à aimer. Tout se que j’ai appris, c’est que ma vie est un enfer depuis ma naissance.

À cette pensé, je regardai mes bras. Des grandes marques de brulures les couvraient. Pourtant, cela ne me faisais pas frissonner, j’étais habitué, c’était pour moi, la marque du diable. Mes parents étaient le diable incarné, et c’est marques ne partiront jamais, à mon grand regret. Même si j’ai c'est marques depuis mes quatre ans, des fois elles me font mal, des fois, elles s’ouvrent laissant couler mon sang à flot. J’ai cette impression que mes parents sont là, à coter de moi, et me font toujours souffrirent et me pourrissent encore la vie.

J’essaye d’oublier ce sujet. Aujourd’hui, je devais voir la vie positive, aujourd’hui je sens que quelque chose va arriver, quelque chose de bien. C’est possible? Oui, enfin, je l’espère.

C’est à se moment que le bruit des feuilles me fit sursauter. Les pas de cette personne, ou peut-être de cet animal étaient de plus en plus forts. Quelque chose ou quelqu’un s’approchait. Je me retourna et vis une jeune fille, que je qualifierais d’environ mon âge, ou peut-être moins. La première chose que je remarqua, c’était sa chevelure verte, verte comme l’herbe. C’était étrange! Mais magnifique à la fois. Qu’est ce que j’allais faire? Qu’est ce que j’allais dire? La seul solution qui me venait à l’esprit pour le moment; c’était de l’ignorer, pour l’instant.

Je ne pouvais pas cacher que j’étais content que quelqu’un passe par là. Un peu trop distrait, j’oublia que mes bras était à découverts et que les marques rouges sur ceux-ci pourraient soulever des questions à cette personne.

Midi sonna a l'horloge de la ville, Kyodaina l'entendit dans le lointain. Elle était partie du château dans la matinée. La reine devait aller interroger un homme depuis quelques jours, mais la dernière fois qu'elle c'étais mise en route pour le faire, elle avait rencontrer Marian Cross. Elle n'avait donc put accomplir sa mission. Ce qui ne la dérangeait pas plus que cela, car elle avait fait une formidable rencontre avec un homme qui aurait put être son cousin. Kyodaina avait remis son manteau a capuche, pour mettre toutes les chances de ne pas être reconnue de son cotés. Mais en même temps, elle regrettais de devoir le porter, car il faisait une chaleur accablante. La jeune reine cheminait sur un petit sentier bordé d'herbe. Dans ces tiges vertes et jaunes, des grillons faisait entendre le frottement de leurs ailes. La jeune reine écoutais d'une oreille la mélodie peu harmonieuse. Des tas de questions lui trottaient dans la tête, mais aucunes ne trouvaient de réponse. La jeune femme se dirigeait une fois de plus vers le lac coupé en deux. Cette endroit commençait a devenir un lieu qu'elle fréquentait beaucoup. Pas pour la déplaire. Secrètement, elle espérait rencontrer quelqu'un de nouveau aujourd'hui encore. Mais sa raison lui disait d'aller interroger cet homme sans tarder. Elle n'avait que trop négliger ses devoirs de reine. Ces fichus devoirs. La jeune femme laissa un soupire s'échapper d'entre ses lèvres et pressa quelque peu le pas. Mais bientôt la forêt bordant le lac coupé en deux fut en vue. Kyodaina se dit qu'elle pourrait y faire tous de même un peu saut, histoire de se concentrer pour cet interrogatoire. N'écoutant plus que son envie, elle pénétra dans le sous bois. La température baissa d'un cran et voulant se rafraichir un peu le visage, elle enleva sa capuche. Sous ses pas, des brindilles et des aiguilles de pin craquaient dans un concert amusant. Un demi sourire se dessina sur le visage de la reine. Son esprit était toujours rester enfantin et elle s'amusait de rien. C'était en l'occurrence le cas ici. Dans les arbres hétéroclites qui peuplaient le lieu, nichaient des oiseaux. La jeune femme entendait leurs chants. Mais elle n'étais pas assez calée dans le domaine pour savoir de quel sorte d'animaux a plumes il s'agissait. La lumière qui se déversait dans le sous bois se fit plus rare vers le centre de la forêt et redevint de plus en plus abondant au fur et a mesure que Kyodaina arrivait vers le lac. Elle sortit de sous les arbres en ayant l'impression de passer a travers un tunnel de lumière. Comme lorsqu'on arrive a la fin de sa vie. Il fallut quelques instants a la jeune femme pour que ses yeux s'accoutument de nouveau a la forte lumière. La chaleur féroce de déversa de nouveau sur elle, la décourageant de remettre son manteau correctement. Soudain, la reine aperçu le jeune homme qui était assis sur la berge et qui semblait l'observer depuis un moment. Elle laissa ses lèvres s'entrouvrir de surprise. Le destin était avec elle. Kyodaina fit quelques pas en direction de l'homme, un sourire peint sur son visage. Il étais beau, ses cheveux noirs en bataille brillaient d'être exposer au soleil. Mais ce qu'elle vit sur ses bras la fit frissonner d'horreur, comment avait-il bien put se faire cela. Elle vit qu'une des plaies c'était rouverte et elle décida de s'approcher, mettant de cotés le faite qu'elle ne savait pas si il était ennemi ou non.

-Excusez moi, tous va bien ? Vous avez mal ? Je peux vous soigner si vous en avez besoin Dit-elle en essayent d'être le plus possible sûre d'elle.

Elle s’approcha, maintenant elle n’était qu’a quelque pas de moi. Mon cœur battait vite, que faire? Je regarda mon bras : mince, le sang coulait de ma plaie, la seule chose que je ne voulais pas qui arrive. C’est alors qu’elle me dit d’une voix rassurante << Excusez moi, tous va bien ? Vous avez mal ? Je peux vous soigner si vous en avez besoin >> Je fus content qu’elle ne me prenait pour ennemi, cela m’apaisa. Je fus également content qu’elle m’offre son aide, qu’elle gentillesse.

Je baissa légèrement le regard et dit : Ce n’est rien, je suis habitué, ca m'arrive souvent. C’était la vérité, j’étais habitué, trop habitué et cela m'arrivait souvent, Je vous le dit, je suis née dans l'enfer. Mais refuser l’aide de cette personne n’arrangeait rien. Je lui tendis mon bras pour qu’elle voit de plus proche et si elle voulait vraiment soigner cette plaie. Le sang coulait doucement, cette fois si, je grimaça. Je ne pouvais pas croire que c’était mes parents qui m’avaient fait ça, c’était atroce. Je poussa un léger soupire de douleur mélangé à de la haine, qu’est-ce que j’avais fais pour mériter cela?

Cette fois ci, je la regarda dans les yeux, ils étaient de la même couleur que ses cheveux, et je ne pouvais pas cacher que ça lui allait très bien. Quand à moi, je ne savais pas de quelle couleur étaient mes yeux en se moment. Ils changent en fonction de mon humeur, mais quand je suis heureux, ce qui est le cas, ils sont bleus comme l’océan, quelque chose de magnifique.

Je n’avais pas peur, je n’avais pas peur qu’elle m’attaque. Il était également presque impossible qu’elle me connaisse, car je suis un vagabond et disons que je ne suis jamais en ville, mais on ne sait jamais. Pourtant, son visage à elle me disait quelque chose. Je creusa dans ma mémoire, mais non. Aucun nom ne me venait à l’esprit.

Moi qui suis normalement, froid avec le monde, sans émotion. Là, ce n’était pas le cas. Oui, j’étais assez gêné et je n’avais pas l’intention de parler beaucoup, mais je souriais et ça, c’était rare, très rare. Mon impression que quelque chose de bien allait arriver, c’est réalisé, je crois. Une nouvelle connaissance, la fille à la chevelure verte.

Kyodaina se dit que le jeune homme avait dut être surpris par sa demande. Mais au contraire, il parut soulagé. Soulagé qu'elle ne le prenne pas comme un ennemi ? Peut-être aurait-elle dut plus se méfier, mais son intuition lui disait que le jeune homme était honnête. Il baissa le regard vers son bras.

Ce n’est rien, je suis habitué, ça m'arrive souvent.

Au lieu de la rassurer, ces paroles firent frémir la jeune reine. Comment pouvait-on être habituer a la douleur ? Surtout celle lancinante que devait lui faire ces brûlures. Mais malgré tous, il approcha son bras, pour que la jeune femme puisse y jeter un œil. Le sang coulait lentement le long du membre de l'inconnu. Ce dernier soupira, sans doute de douleur. Cette plaie n'était pas belle a voir. Mais elle n'était pas guérisseuse et ici elle ne trouverais pas de plantes appropriées aux brûlures. La seule chose qu'y était en son pouvoir était de lui bander l'avant bras.

- Je vais vous bander, je ne peux rien faire de plus. Mais je vous conseille d'aller voir un médecin au plus vite.Dit-elle d'un ton sérieux.

Kyodaina posa ses doigts fins sur la peau du jeune homme et sortit un mouchoir de sa poche. Avec des gestes experts, elle en fit un pansement de fortune. Étrange, sa rencontre avec Marian Cross avait presque commencer de la même façon. A croire que cet endroit fourmillait de gens blessés. L'inconnu la regarda dans les yeux. Elle soutint ce regard un moment avant de porter le siens sur le lac. Elle avait envi de lui demander comment il avait fait cela, mais c'était sans doute un peu indiscret. La jeune reine ne connaissait même pas son nom. Mais avant de demander son identité a quelqu'un, on décline d'abord la sienne et ce n'était pas très prudent pour elle de le faire. Elle aurait put mentir, mais le jeune homme ne lui donnait pas envi de le faire.

-Si je peux me permettre, comment vous êtes vous fait des blessures pareilles ?

Toujours le bras tendu devant la fille, j’attendais de voir se qu’elle allait faire. Tout se que j’espérais, c’était que ça ne fasse pas trop mal.

<< Je vais vous bander, je ne peux rien faire de plus. Mais je vous conseille d'aller voir un médecin au plus vite. >>

Elle avait dit ça d’un ton sérieux, se qui me faisait croire que c’était plus grave que je le pensais. Mais j’étais contre l’idée d’aller voir un médecin. Je n’étais jamais aller au médecin, et je n’en avais pas trop l’intention. Si un jour mes blessures m’empêcherait de vivre et me feraient souffraient à chaque jour, j’irais consulter, mais pas aujourd’hui. Je lui dis calmement : Merci, mais pour le médecin, je crois que je vais laisser faire.

Elle me bandât le bras d’une façon rapide et experte. Je souris, cela n’avait pas fait mal, elle avait même l’air habitué de faire cela. Je remmena le bras vers moi et le regarda, je pouvais faire moins de mouvement avec celui-ci mais au moins, il me faisait beaucoup moins mal. Elle regarda en direction du lac, elle réfléchissait, sans doute. Moi aussi, d’ailleurs. Je devais lui demander qui elle était et surtout m’assurer qu’elle n’était pas d’un peuple ennemi. Se que je ne savais pas, c’était qu’elle était la reine des Surisu.

<< Si je peux me permettre, comment vous êtes vous fait des blessures pareilles ? >>

Je n’étais pas surpris par cette question. Je le savais qu’elle allait me la poser, mais je n’avais pas prévus se que j’allais répondre. Je me mordis la lèvre, le temps de réfléchir et de bien choisir mes mots. Je ne voulais pas en dire trop, pour l’instant. Deux mots étaient suffisants pour répondre à sa question.

Mes parents. Dis-je d’un ton neutre. Cette fille avait le droit de le savoir.

Oui, je le sais! Elle allait être surprise par ma réponse, des parents, ça ne fait pas ça. Je m’entendais à d’autre question sur ce sujet, j’étais habitué aux questions également.

D’un ton amusé je dis : C’est à moi de vous posez une question! Qui êtes vous, exactement? Je suis Maxime Swayer, des Surisu.

Je n'avais pas peur de dire qui j'étais, je lui faisais confiance.

Le jeune homme dit qu'il ne comptais pas aller chez le médecin. Kyodaina ne trouva pas cela très raisonnable mais ne le fit pas remarquer a l'intéressé. Après tous, si il voulait perdre son bras, cela ne regardais que lui. Mais la reine était quand même curieuse de savoir comment il c'était fait cela.

Mes parents. Dit-il d'un ton neutre.

Peut-être que cette histoire ne l'affectait pas, ou plus, put-elle constater au ton totalement neutre du jeune homme. Mais en tous cas, cela la révoltait ! Bien sûr que le monde n'est pas tous rose, mais comment des parents pouvaient-ils ainsi torturer le fruit de leurs entrailles ? Jamais elle n'aurait été capable d'une telle chose. Mais elle ne connaissait pas en détails toute la vie de l'inconnue, elle ne savait donc pas si ces parents avaient une bonne raison de le faire ou pas. Malgré que la violence ne soit jamais la bonne solution. Bien qu'elle soit remplie de larmes et de tristesse, la vie de la jeune femme n'avait pas été aussi terrible que celle remplie de violence physique et morale, en découlant, du jeune inconnu. Elle sourit tristement.

C’est à moi de vous posez une question! Qui êtes vous, exactement? Je suis Maxime Swayer, des Surisu.Continua-t-il d'un ton amusé.

Kyodaina se sentit bien mal à l'aise. Elle n'avait pas envi de mentir au jeune homme, ne serais-ce a cause de son douloureux passé qui l'avait émue et du charme qu'il dégageait. Mais elle ne pouvait pas lui dire de but en blanc " Je suis la reine, je me ballade toute seule dans la nature sans escorte, venez m'attaquer les ennemis, de toute façon je suis fine comme un fil dentaire et musclée comme un bout de chewing-gum ! ". Sans doute pas la chose a faire.

-Je suis quelqu'un d'important dans le royaume, je ne peux donc pas, même si j'en ai envi, vous donner mon nom ! Lui répondit-elle en optant pour ce compromit. Un large sourire accompagna cette révélation.

Je souris, car je savais que la jeune dame allait être étonnée par ma réponse. Pourtant, elle ne me posa pas d’autre questions, se qui me soulagea en quelque sorte, je n’aimais pas parler de mes parents et encore moins de mes blessures. Lorsque je lui est posé la question pour savoir son identité, j’ai compris qu’elle était mal à l’aise face à cette question. Pourquoi? Était-elle une ennemie? Je resta calme et j’entendais une réponse. À voir son expression, je savais que je n’aurais pas exactement la réponse que je voulais.

Je suis quelqu'un d'important dans le royaume, je ne peux donc pas, même si j'en ai envi, vous donner mon nom !

Je fus surpris par cette réponse. Elle du le lire sur mon visage, car je fus un peu perdu. Quelqu’un d’important dans le royaume...et elle ne pouvait pas dévoiler son identité. Quelques questions se bousculaient dans ma tête, mais j’allais les garder pour moi. Je n’allais pas la forcer à me donner son nom, elle ne voulait pas ou plutôt elle ne pouvait pas, et c’était son choix. Je lui souris et lui dit calmement dit : Je comprends.

Je crois que j’avais un peu comprit qui elle était, mais j’en étais pas sûr. Tout se que je savais, c’est qu’un bon jour je le serais, enfin j’espère. J’oublia ce sujet pour l’instant, ce n’était pas trop important, au moins elle n’était pas une ennemie. Je regarda le lac du coin de l’œil, je me baignais souvent ici, et en ce moment même j’en avais le goût. Mais je ne crois pas que c’était le bon moment. J’enleva seulement mes chaussures et mes chaussettes et trempa mes pieds nu dans l’eau. Ceux-ci ne portaient pas de marques de brulures ou autres blessures, c’était déjà ça. L’eau n’était pas trop froide, ni trop chaud, juste parfaite. Toujours en fixant l'eau je lui demanda '' Alors, comment puis-je vous appeler pour l'instant? ''

Je crois que c’étais une question assez importante, je n’allais pas toujours l’appeler ‘’ Jeune dame, la fille à la chevelure verte ‘’ etc. Je la vouvoyais également, si elle était une personne importante dans le royaume, je lui devais un minimum de respect, non?

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